Paris, le 17 novembre 2025 – Le G5 Santé annonce ce jour que ses entreprises vont investir plus de 10 milliards d’euros en 2025-2026 en dépenses de R&D et dans l’outil industriel sur le territoire national.

Le G5 Santé est un atout majeur pour la souveraineté sanitaire de la France et une force pour son économie, avec en 2024, plus de 32 milliards d’exportations, 22 milliards d’excédent de la balance commerciale, 40 000 emplois répartis sur 70 sites.

Didier Véron, président du G5 Santé, a déclaré « Je suis très heureux que se tienne enfin un évènement Choose France pour valoriser et encourager les entreprises françaises. Au G5 Santé, nous sommes fiers de continuer à y investir fortement, notamment pour les produits de santé innovants de demain, malgré les inquiétudes que soulèvent le PLFSS 2026 en cours de débat au Parlement et malgré le contexte de tensions et d’incertitudes internationales. Je souhaite que cette journée permette la concrétisation d’un soutien appuyé des pouvoirs publics aux entreprises qui renforcent l’économie et la souveraineté de notre pays à un moment particulièrement crucial. »

Voici quelques exemples de projets des membres du G5 Santé sur le sol français, pour illustrer l’importance et la diversité des investissements qui vont améliorer la décarbonation et équiper la France de toutes les technologies les plus avancées, nécessaires pour renforcer la mise à disposition de médicaments innovants, la souveraineté sanitaire en produisant à grande échelle les outils de diagnostics, dispositifs médicaux, médicaments et vaccins d’aujourd’hui et de demain :

GUERBET :

Le groupe Guerbet va concentrer les investissements en France essentiellement sur ses sites industriels (Marans, Lanester et Aulnay Sous-Bois) à hauteur de 15 millions d’euros en 2025 et 20 millions en 2026. Il annonce la réalisation d’un investissement majeur sur son site de Lanester (56) dans le cadre de sa stratégie RSE : un évapo-concentrateur, pour un montant de 7,1 M€, permettant une réduction de 15% des déchet produits par le site et représentant 25% des objectifs de décarbonation du groupe Guerbet sur les scopes 1&2.

IPSEN :

Le 22 octobre dernier, Ipsen a conclu un accord en vue d’acquérir ImCheck Therapeutics, une biotech française pionnière dans le domaine des thérapies d’immuno-oncologie de nouvelle génération. Cette acquisition devrait être finalisée d’ici la fin du premier trimestre 2026, sous réserve de la satisfaction des conditions de clôture usuelles, pour un paiement de 350 millions d’euros à la clôture de la transaction, ainsi que des paiements différés subordonnés à certains résultats, pour un montant total potentiel pouvant atteindre 1 milliard d’euros.

En 2025 et 2026, Ipsen prévoit de dépenser 590 millions d’euros en R&D en France et 33 millions pour la modernisation de son site de Signes (Var).

LFB :

Le LFB aura investi plus de 750 millions d’euros dans une nouvelle usine à Arras afin de tripler sa capacité de production de médicaments dérivés du plasma. Avec aujourd’hui d’ores-et déjà 450 personnes sur site, 600 emplois y sont prévus d’ici 2030. Les premiers lots d’immunoglobulines produits à Arras sont désormais disponibles pour les patients en France.

En 2025, le LFB aura encore investi plus de 30 millions d’euros sur le site d’Arras et un peu moins de 20 millions y seront investis en 2026. Cette nouvelle usine renforce la souveraineté de la France en médicaments dérivés du plasma.

Au total, les CAPEX industriels du LFB en France en 2025 sont supérieurs à 60 millions d’euros et seront de plus de 45 millions en 2026. Le LFB investit en France également chaque année environ 40 millions d’euros en R&D.

PIERRE FABRE :

Pierre Fabre investira plus de 250 m€ sur son outil industriel en France entre 2025 et 2027, dont :

• Le projet d’usine sèche à Soual (Tarn) pour un montant de 6,6 M€ permettant une diminution significative des prélèvements d’eau de ville dans une région soumise à un stress hydrique croissant ;
• L’installation d’un oxydateur thermique régénératif (RTO) à Gaillac (Tarn) pour un montant de 10M€, permettant d’améliorer le traitement des composés organiques volatils (COV), sous-produits des procédés de fabrication d’actifs pharmaceutiques de l’usine ;
• L’agrandissement du site industriel d’Avène (Hérault) pour un montant de 43 M€ permettant d’augmenter la capacité de conditionnement de 75 % et de réduire l’empreinte environnementale de l’activité
• La modernisation d’un site dans le Loiret pour 100 M€
• Des améliorations récurrentes sur ses sites entre 30 et 50 M€ par an (moyenne observée entre 2018 et 2025)

Par ailleurs, les investissements en R&D de Pierre Fabre, depuis le site toulousain du Cancéropôle, s’élèvent à 150 M€ pour la partie médicale et 50 M€ pour la partie dermo-cosmétique, soit 200 M€ en moyenne annuelle.

SANOFI :

Sanofi poursuit ses engagements pour faire de la France une nation majeure dans le domaine de l’innovation en santé. Pendant la période 2025-2026, Sanofi a consolidé ou lancera des projets d’envergure dans de nombreux territoires de France pour moderniser son outil industriel à hauteur de 700 millions d’euros et développer de nouveaux équipements dans l’intelligence artificielle à hauteur de 300 millions d’euros. Ces investissements viennent s’ajouter aux 2,5 milliards d’euros investis chaque année en R&D en France, faisant de Sanofi le premier investisseur privé en R&D du pays, tous secteurs confondus, depuis des années. Ces investissements bénéficieront à des projets et sites emblématiques comme Modulus, son usine modulable de vaccins et biomédicaments de Neuville-sur-Saône, qui a notamment reçu le prix Best Innovations 2025 du Times.

SERVIER :

SERVIER prévoit d’investir en CAPEX plus de 500 M€ dans les 3 prochaines années. Parmi les projets les plus emblématiques :

• la relocalisation stratégique sur le site de Bolbec de la production de principe actif d’un anticancéreux innovant ;
• l’augmentation des capacités de production sur le site de Gidy, afin de répondre à la demande croissante en médicaments ;
• la création d’une nouvelle installation de kilo-laboratoire sur le site de Bolbec, permettant de faire le lien entre la recherche en laboratoire et la production à plus grande échelle.

La France occupe une place privilégiée également dans les activités R&D du Groupe, avec l’ouverture en 2023 de l’Institut R&D SERVIER à Saclay pour un montant investi en CAPEX de près de 400 M€. En sus, SERVIER engage plus de 50% de ses dépenses en R&D sur le territoire français, soit environ annuellement 500 M€.

Au total SERVIER dépense annuellement 2 mds€ par an en France (OPEX + CAPEX).

THEA :

Pour 2025 & les années à venir, Thea consacre 75 millions d’euros en investissements de production notamment pour la construction d’une nouvelle usine à La Rochelle qui sera mise en service en 2026.  Elle sera dédiée à la production d’un insert ophtalmique utilisé dans la 1ère cause de chirurgie en France (1 million d’interventions chaque année).

A propos du G5 santé (http://www.g5.asso.fr)

Le G5 santé, porte-voix des industries de santé françaises, est un cercle de réflexion qui rassemble les dirigeants des principales entreprises françaises de santé et des sciences du vivant (bioMérieux, Guerbet, Ipsen, LFB, Pierre Fabre, Sanofi, Servier et Théa).

Celles-ci ont choisi la France comme plateforme de leur développement international et font de l’effort de R&D et de production leur priorité. Ces huit entreprises sont engagées pour la vitalité économique et industrielle de la France, dans son écosystème européen et mondial. Elles ambitionnent d’apporter toujours plus de solutions diagnostiques et thérapeutiques au service des patients.

Contact Presse

Didier Véron, Président du G5 Santé

Tél. : 01 69 82 72 97 ou 06 08 56 76 54

Email : verondidier@lfb.fr

@G5Sante